L'église de la Rédemption des Brotteaux

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L'église de la Rédemption des Brotteaux

Toute personne ayant foulé la place Puvis de Chavannes s’est déjà retrouvée nez à nez avec l’Église de la Rédemption des Brotteaux. On se sent un peu petit face à ce géant de pierre imposant, mais il ne faut pas avoir peur des inconnus à cause de leur physique ! C’est pourquoi aujourd’hui nous allons apprendre ensemble à mieux connaître cette Église.

Une histoire complexe

L'histoire de l'Église de la Rédemption remonte au XIXe siècle, une époque marquée par de grands bouleversements sociaux et politiques en France. À cette époque, Lyon connaissait une expansion urbaine rapide, notamment avec le développement des quartiers comme les Brotteaux. C'est dans ce contexte que naquit le projet de construire une église pour répondre aux besoins spirituels croissants de la population locale.

Initialement, une église provisoire fut aménagée dans un hangar de mâchefer en 1857, servant la paroisse pendant 20 ans. En 1857, l'administration des Hospices céda un nouvel emplacement pour une église permanente. Malgré des ajustements de dimensions dus à des restrictions de l'espace, les travaux débutèrent en 1867 après l'approbation du conseil municipal. Des retards survinrent en raison de la démolition d'un bâtiment voisin, repoussant la conclusion des travaux jusqu'en 1877.

Même s’ils rencontrèrent quelques difficultés, les paroissiens firent preuve d'une générosité remarquable, contribuant substantiellement aux coûts de construction. Les derniers travaux d'aménagement et de décoration furent réalisés grâce à l'implication des paroissiens et des différentes confréries. Les vitraux, principalement conçus par le peintre-verrier lyonnais Lucien Bégule, ainsi que les orgues de Merklin, ajoutèrent à la splendeur de l'église. En 1877, bien que partiellement achevée, l'église ouvrit ses portes au culte sous la bénédiction du Cardinal Caverot.

Vous pouvez retrouver toute l’histoire de l’Église sur son site

l’Église n’a jamais été finie

L'église de la Rédemption demeure un édifice incomplet. Bien que son intérieur soit caractérisé par une certaine harmonie et une élégance, grâce notamment à sa nef centrale atteignant 30 mètres de hauteur et à la luminosité de ses vitraux modernes, l'extérieur donne l'impression d'être massif et dépourvu de grâce. Les sculptures prévues pour la façade n'ont jamais été réalisées, de même que les bas-reliefs du tympan, les clochetons de pierre au-dessus du petit portail et le clocher au-dessus du grand portail, dont la flèche aurait dû s'élever à 84 mètres.

Comme toute construction, une église, semblable à une maison de famille, reste sujette à des évolutions : des aménagements sont nécessaires, de nouveaux besoins se manifestent, et l'utilisation de techniques modernes devient inévitable. L'amélioration de la lumière par l'installation de nouveaux vitraux en est un exemple. À l'occasion du centenaire, une rénovation complète des orgues a été entreprise et l'éclairage électrique a été modernisé. Chaque génération laisse ainsi son empreinte, témoignant de son attachement et de sa foi en ce lieu de culte.

Un lieu de culte mais aussi de rassemblement culturel

Au-delà de son importance architecturale, l'Église de la Rédemption est également un lieu de culte vibrant, où les fidèles se réunissent pour célébrer leur foi et trouver du réconfort dans la communauté. Les services religieux qui y sont organisés sont l'occasion pour les croyants de partager des moments de prière et de méditation, renforçant ainsi les liens spirituels qui les unissent.

De plus, l'église accueille régulièrement des événements culturels et artistiques, tels que des concerts de musique sacrée ou des expositions d'art religieux, offrant ainsi un espace où la spiritualité et l'art se rejoignent pour nourrir l'âme.

Un patrimoine à préserver

L'Église de la Rédemption est bien plus qu'un simple édifice religieux ; c'est un véritable joyau du patrimoine lyonnais. En tant que témoin de l'histoire et de la culture de la ville, elle mérite d'être préservée et protégée pour les générations futures. Les efforts de conservation et de restauration sont essentiels pour garantir que cet héritage architectural continue d'inspirer et d'émerveiller les visiteurs pendant de nombreuses années à venir.

Pour en savoir plus sur les autres Églises de Lyon, ça se passe par .

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Axelle
27/10/2024
5 min de lecture

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Publié le.

21/2/2024

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Toute personne ayant foulé la place Puvis de Chavannes s’est déjà retrouvée nez à nez avec l’Église de la Rédemption des Brotteaux. On se sent un peu petit face à ce géant de pierre imposant, mais il ne faut pas avoir peur des inconnus à cause de leur physique ! C’est pourquoi aujourd’hui nous allons apprendre ensemble à mieux connaître cette Église.

Une histoire complexe

L'histoire de l'Église de la Rédemption remonte au XIXe siècle, une époque marquée par de grands bouleversements sociaux et politiques en France. À cette époque, Lyon connaissait une expansion urbaine rapide, notamment avec le développement des quartiers comme les Brotteaux. C'est dans ce contexte que naquit le projet de construire une église pour répondre aux besoins spirituels croissants de la population locale.

Initialement, une église provisoire fut aménagée dans un hangar de mâchefer en 1857, servant la paroisse pendant 20 ans. En 1857, l'administration des Hospices céda un nouvel emplacement pour une église permanente. Malgré des ajustements de dimensions dus à des restrictions de l'espace, les travaux débutèrent en 1867 après l'approbation du conseil municipal. Des retards survinrent en raison de la démolition d'un bâtiment voisin, repoussant la conclusion des travaux jusqu'en 1877.

Même s’ils rencontrèrent quelques difficultés, les paroissiens firent preuve d'une générosité remarquable, contribuant substantiellement aux coûts de construction. Les derniers travaux d'aménagement et de décoration furent réalisés grâce à l'implication des paroissiens et des différentes confréries. Les vitraux, principalement conçus par le peintre-verrier lyonnais Lucien Bégule, ainsi que les orgues de Merklin, ajoutèrent à la splendeur de l'église. En 1877, bien que partiellement achevée, l'église ouvrit ses portes au culte sous la bénédiction du Cardinal Caverot.

Vous pouvez retrouver toute l’histoire de l’Église sur son site

l’Église n’a jamais été finie

L'église de la Rédemption demeure un édifice incomplet. Bien que son intérieur soit caractérisé par une certaine harmonie et une élégance, grâce notamment à sa nef centrale atteignant 30 mètres de hauteur et à la luminosité de ses vitraux modernes, l'extérieur donne l'impression d'être massif et dépourvu de grâce. Les sculptures prévues pour la façade n'ont jamais été réalisées, de même que les bas-reliefs du tympan, les clochetons de pierre au-dessus du petit portail et le clocher au-dessus du grand portail, dont la flèche aurait dû s'élever à 84 mètres.

Comme toute construction, une église, semblable à une maison de famille, reste sujette à des évolutions : des aménagements sont nécessaires, de nouveaux besoins se manifestent, et l'utilisation de techniques modernes devient inévitable. L'amélioration de la lumière par l'installation de nouveaux vitraux en est un exemple. À l'occasion du centenaire, une rénovation complète des orgues a été entreprise et l'éclairage électrique a été modernisé. Chaque génération laisse ainsi son empreinte, témoignant de son attachement et de sa foi en ce lieu de culte.

Un lieu de culte mais aussi de rassemblement culturel

Au-delà de son importance architecturale, l'Église de la Rédemption est également un lieu de culte vibrant, où les fidèles se réunissent pour célébrer leur foi et trouver du réconfort dans la communauté. Les services religieux qui y sont organisés sont l'occasion pour les croyants de partager des moments de prière et de méditation, renforçant ainsi les liens spirituels qui les unissent.

De plus, l'église accueille régulièrement des événements culturels et artistiques, tels que des concerts de musique sacrée ou des expositions d'art religieux, offrant ainsi un espace où la spiritualité et l'art se rejoignent pour nourrir l'âme.

Un patrimoine à préserver

L'Église de la Rédemption est bien plus qu'un simple édifice religieux ; c'est un véritable joyau du patrimoine lyonnais. En tant que témoin de l'histoire et de la culture de la ville, elle mérite d'être préservée et protégée pour les générations futures. Les efforts de conservation et de restauration sont essentiels pour garantir que cet héritage architectural continue d'inspirer et d'émerveiller les visiteurs pendant de nombreuses années à venir.

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