La gomme et le crayon lyonnais
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Les fournitures lyonnaises
Si je vous parle de gomme et de crayon, ceux d’entre vous qui ne sont pas originaires de la plus belle ville de France risqueraient de penser à des fournitures scolaires.
Mais, ne vous fourvoyez pas, à Lyon, quand on parle de gomme et de crayon, on fait référence aux deux tours emblématiques du paysage de la ville.
Ces deux tours sont certes immanquables pour chaque habitant de la ville, et connues de tous, mais que savez-vous de leur histoire ?
Si vous avez encore quelques doutes, le Petit Paumé est là pour vous éclairer.
La Tour Crayon
La Tour Crayon, ou Tour Part-Dieu en langage plus professionnel, est la deuxième tour la plus haute de Lyon.
Sa construction s’est étalé sur quatre ans, de 1972 à 1976, et a été dirigée par l’architecte Araldo Cossuta. C’est le maire de l’époque, Louis Pradel, qui a souhaité construire un gratte-ciel dont la présence marquerait l’émergence d’un grand centre d'affaires à Lyon, le quartier de la Part Dieu, alors que la gare et le centre commercial n'avaient pas encore vu le jour. Le projet a reçu l’appui de plusieurs entreprises, notamment le Crédit Lyonnais, comme en témoigne le logo encore présent sur la tour.
Aujourd’hui, les occupants de la tour sont en majorité des employés de bureau, ainsi que le Radison Blue Hotel, et le Celest Bar Restaurant.
La Tour Gomme
En 2015, la Tour Gomme, ou Tour Incity, voit le jour, et dépasse sa grande sœur en devenant la plus haute tour de Lyon. Elle est elle aussi située dans le quartier de la Part Dieu, et atteint les 200 mètres de hauteur, répartis sur 39 étages.
Cette tour est, depuis sa construction, le siège de la Caisse d’épargne Rhône-Alpes, et le reste du voisinage est assuré par la SNCF.
Par ailleurs, en plus d’être la plus haute tour de Lyon, la gomme est également le première tour qualifiée HQE (haute qualité environnementale) de centre-ville en France. Une belle leçon de conciliation entre efficacité et respect de l’environnement.
Enfin, le point efficacité peut être discuté. Il semblerait en effet que la tour soit victime de défauts de fabrication. Les baies vitrées de la tour seraient affectées par des impuretés qui les fragiliseraient, et plusieurs panneaux de la tour se sont déjà effrités.
Voilà de quoi savoir répondre la prochaine qu’un Lyonnais vous parlera de gomme et de crayon.