6 lyonnaises célèbres qui ont donné leurs noms à une rue !
Publié le.
18/6/2020
Les rues de Lyon sont l’occasion de découvrir des femmes ayant marqué l’histoire de la capitale des Gaule mais souvent pas assez mises à l’honneur. Découvrons ensemble lors de promenades ces personnages qui ont fait et font Lyon.
Nous vous en avons concocté ici un petit florilège :
Maryse Bastié
Rue Maryse Bastié, 8e arrondissement
Aviatrice émérite, détentrice de plusieurs records du monde de distance et de vitesse, elle est résistante durant la Seconde Guerre mondiale et s’engage pour le vote des femmes en 1944. C’est à Bron qu’elle trouve malheureusement la mort dans un accident d’aviation en 1952.
Philomène Magnin
Rue Philomène Magnin, 3e arrondissement
Militante CFTC (aujourd’hui CFDT) et membre du front populaire pendant l’entre-deux guerres, elle est la fondatrice du premier Ephad de France, où elle a d’ailleurs elle-même fini ces jours. Elle est la première femme à siéger au conseil municipal (provisoire) de Lyon en 1944, à la Libération.
Pauline Jaricot
Rue Pauline Jaricot, 5e arrondissement
Pauline Jaricot, dont la béatification devrait se faire courant 2021, est un modèle de dévotion et d’altruisme pour l’Eglise catholique. Fière représentante du catholicisme social et fille de soyeux, elle dédie sa vie au combat social, créant entre autres un système de prêts gratuits pour ouvriers, ou encore une usine rémunérant ses ouvriers au « juste prix ».
Eugénie Brazier
Rue Eugénie Brazier, 1er arrondissement
Ah, la mère Brazier, emblème culinaire de Lyon ! Arrivée dans la ville des Confluents comme domestique chez les Milliat, fabricant de pâtes, elle se fait embaucher chez la mère Fillioux, un bouchon lyonnais, et y fait ses classes avant d’ouvrir son propre bouchon rue Royale, qui va devenir très vite la table la plus populaire de Lyon. Elle fait partie de la première promotion de chef cuisinier à obtenir 3 étoiles Michelin et est membre du club très restreint des chefs aux deux fois trois étoiles. Sa renommée culinaire lyonnaise s’incline seulement devant Paul Bocuse, dont il fut l’apprenti.
Clotilde Bizolon
Rue Clotilde Bizolon, 2e arrondissement
Alors veuve lorsque la Première Guerre mondiale éclate, elle décide d’ouvrir une buvette à Perrache, à l’intérieur même de la gare, afin d’offrir du réconfort aux soldats de passage. C’est de là qu’elle tire son surnom : « la maman des poilus ». Elle devient une figure très populaire, tant et si bien qu’un très grand nombre de lyonnais sont présents à son enterrement en 1940.
Juliette Récamier
Rue Juliette Récamier, 6e arrondissement
Femme de son temps, Juliette Récamier tint un salon bourgeois qui réunit les esprits les plus brillants de son temps, de Tocqueville, à Châteaubriand, son amant, en passant par Lamartine et Balzac. L’amitié qu’elle noue avec Germaine de Staël ainsi que son opposition au régime lui vaut les critiques de Napoléon. Exilée de Paris, elle séjournera alors en Italie et à Lyon avant de revenir à Paris en 1814.
Si cet article n’a pas suffi à assouvir votre soif d’histoire, rendez-vous au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) pour découvrir l’exposition permanente Lyon dans la guerre 39-45 ici !