Deux histoires d’horreurs qui ont (vraiment) eu lieu à Lyon.

Redécouvrir Lyon

Si pour vous Lyon c’est seulement bars, bières, funk et foot, vous pouvez quitter cette page. On va explorer ensemble une facette bien plus terrifiante de la Ville des Lumières à travers deux histoires glaçantes. 

La dame blanche de Croix-Rousse

1840. Nord de Lyon.

Un garde témoigne que lors de ses rondes, une femme vêtue de blanc vient lui rendre visite sur les remparts. Parfois munie d’une miche de pain et d’un peu d’eau, ou bien d’une torche ou d’une épée. Elle ne se retenait alors pas d’hurler sur les passants « Malheur à vous ! ».

Il s’agirait d’une prédiction plus ou moins exacte de quatre événements majeurs survenus à Lyon les années suivantes. Le pain pour une famine, une épée pour la guerre de 1870, l’eau pour les inondations de 1856, et la torche pour l’épidémie de choléra.

Depuis, son fantôme hanterait les rues du nord de Lyon... à Croix-Rousse ? Attention à vous, des petits paumés l’auraient croisé au détour d’une balade nocturne…

Le dernier loup-garou français

Illustrations gratuites de Wolf

Officiellement reconnu “lycanthrope” (personne qui se croit transformée en loup) par la Cour de parlement de Dole en 1573 et né à Lyon, Gilles Garnier est un tueur en série qui sévissait au début des années 1570. Ses victimes, de jeunes enfants, sont retrouvées mortes, entamées, voire déchiquetées. Tout désigne alors l’œuvre d’un loup-garou.

Un édit en Bourgogne est donc lancé pour appréhender et tuer le loup-garou. Une fois arrêté, il confesse quatre assassinats d’enfants et d’avoir fait acte de cannibalisme. Il est condamné au bûcher le 18 janvier 1574, devenant l’un des derniers cas de lycanthropie notable en France. 

Voilà bien de quoi voir la ville de Lyon d’un autre œil. 

Antoine

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Axelle
27/10/2024
5 min de lecture

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Deux histoires d’horreurs qui ont (vraiment) eu lieu à Lyon.

Publié le.

20/1/2023

loup qui hurle dans la nuit

Si pour vous Lyon c’est seulement bars, bières, funk et foot, vous pouvez quitter cette page. On va explorer ensemble une facette bien plus terrifiante de la Ville des Lumières à travers deux histoires glaçantes. 

La dame blanche de Croix-Rousse

1840. Nord de Lyon.

Un garde témoigne que lors de ses rondes, une femme vêtue de blanc vient lui rendre visite sur les remparts. Parfois munie d’une miche de pain et d’un peu d’eau, ou bien d’une torche ou d’une épée. Elle ne se retenait alors pas d’hurler sur les passants « Malheur à vous ! ».

Il s’agirait d’une prédiction plus ou moins exacte de quatre événements majeurs survenus à Lyon les années suivantes. Le pain pour une famine, une épée pour la guerre de 1870, l’eau pour les inondations de 1856, et la torche pour l’épidémie de choléra.

Depuis, son fantôme hanterait les rues du nord de Lyon... à Croix-Rousse ? Attention à vous, des petits paumés l’auraient croisé au détour d’une balade nocturne…

Le dernier loup-garou français

Illustrations gratuites de Wolf

Officiellement reconnu “lycanthrope” (personne qui se croit transformée en loup) par la Cour de parlement de Dole en 1573 et né à Lyon, Gilles Garnier est un tueur en série qui sévissait au début des années 1570. Ses victimes, de jeunes enfants, sont retrouvées mortes, entamées, voire déchiquetées. Tout désigne alors l’œuvre d’un loup-garou.

Un édit en Bourgogne est donc lancé pour appréhender et tuer le loup-garou. Une fois arrêté, il confesse quatre assassinats d’enfants et d’avoir fait acte de cannibalisme. Il est condamné au bûcher le 18 janvier 1574, devenant l’un des derniers cas de lycanthropie notable en France. 

Voilà bien de quoi voir la ville de Lyon d’un autre œil. 

Antoine

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