Les petites activités

Se jeter dans le vide, à plus de 200km/h

Publié le
13/1/2024

Le fantasme du vide


La terre vue du ciel est un fantasme pour nous, simples humains. Pas étonnant donc, qu’Icare se soit risqué à survoler les cieux de ses ailes de cire. Qui ne tente rien n’a rien. La sensation de vide est un état que nous souhaitons tous expérimenter, un jour où l’autre. Et c’est bien pour cela que nous n’avons de cesse de chercher de nouveaux moyens pour ressentir cette émotion.

Pour ma part, j’ai choisi le saut en parachute. Et ce fut intense, je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Il faut le vivre, pour y croire. Le vivre, pour le ressentir.

Une chute libre indescriptible

Le rendez-vous était sur la base de St-Etienne Bouthéon. À peine arrivée, les procédures s’enchaînent, tout comme les consignes de sécurité. Lever la tête, les mains sur les sangles, les coudes le long du corps, les genoux repliés. Un peu plus cambrée ? Ok, c’est mieux comme ça. Et pour l’atterrissage ? On lève les jambes, bien tendues. Allez, on répète une dernière fois sur terre avant d’enfiler le baudrier, le casque et le masque. Puis, c’est parti. Voici les directives données, et bien que je sois pas risque averse, je ne m’amuserai pas à y déroger. En avant toutes direction ce petit avion que j’aperçois au loin, un cessna si je ne m’abuse. Ce coucou qui nous élèvera très bientôt à plusieurs kilomètres au dessus de nos têtes.

1000 mètres, 1500, 1800, … 3000 mètres. Le pilote nous fait signe de soulever la bâche en plastique qui fait office de porte. Nous étions cinq jusqu’alors : le pilote, deux instructeurs et nous deux, cette inconnue et moi-même, qui nous apprêtons à sauter. Désormais, nous ne sommes plus que trois. Le pilote, Jon, et moi. Jon, c’est cet homme charmant, à la cool, cherchant constamment cette sensation de vide et qui s’apprête à me la faire partager.

Le pilote nous fait signe, plus de retour en arrière. Les cinq premières secondes, mon cerveau est comme givré. Absent. Inconscient. Une sensation étrange, glaçante. et c’est au moment où Jon me tape sur les épaules pour que je déploie mes bras, que je reviens soudain à la réalité. Les 30 secondes de chute libre en paraissent 10. La chaîne de montagnes se découpe sous mon regard ébahi, et j’aperçois le Mont Blanc au loin.

Survoler les cieux

Un coup sec me coupe dans ma rêverie. Je me sens freinée violemment. Tout mon corps est soudainement tiré, j’ai l’impression d’être une marionnette. Le baudrier me scie l’intérieur des cuisses, et c’est alors que je comprends que le parachute vient d’être ouvert. Jon et moi pouvons à nouveau communiquer.

Nous virevoltons dans le ciel, j’ai la tête qui tourne. La terre se rapproche à toute vitesse, et vient le moment de rallumer le cerveau pour l’atterrissage. Nous glissons doucement sur le sol, et la voile du parachute vient se poser délicatement à nos côté. Ça y est, c’est fini. Déjà. 3000 mètres en 6 minutes.

Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : vous aussi lâchez prise, et venez prendre de la hauteur, parce qu’il n’y a rien de plus excitant. Et évitez de fermer les yeux comme Laurent Lafitte dans Nous finirons ensemble, ce sera quand même mieux.



Ciel d’Aventure

Un grand merci à Ciel d’Aventure, qui m’a permis de vivre une expérience unique, avec une équipe d’accompagnateurs très professionnels et qualifiés. Ils sauront vous mettre en confiance, comme ils l’ont fait avec moi. Merci tout particulièrement à Bernard Cétier, fondateur de Ciel d’Aventure qui m’a très bien accueillie, ainsi que Jon, qui a partagé sa passion avec moi.

N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site internet de Ciel d’Aventure, et retrouvez tous les lieux où sauter, ainsi que les dates disponibles.

Tarifs : Un saut en tandem : 269,00€ - Option vidéo portrait : 79€

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Axelle
13/1/2024
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Se jeter dans le vide, à plus de 200km/h

Publié le.

31/10/2019

Le fantasme du vide


La terre vue du ciel est un fantasme pour nous, simples humains. Pas étonnant donc, qu’Icare se soit risqué à survoler les cieux de ses ailes de cire. Qui ne tente rien n’a rien. La sensation de vide est un état que nous souhaitons tous expérimenter, un jour où l’autre. Et c’est bien pour cela que nous n’avons de cesse de chercher de nouveaux moyens pour ressentir cette émotion.

Pour ma part, j’ai choisi le saut en parachute. Et ce fut intense, je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Il faut le vivre, pour y croire. Le vivre, pour le ressentir.

Une chute libre indescriptible

Le rendez-vous était sur la base de St-Etienne Bouthéon. À peine arrivée, les procédures s’enchaînent, tout comme les consignes de sécurité. Lever la tête, les mains sur les sangles, les coudes le long du corps, les genoux repliés. Un peu plus cambrée ? Ok, c’est mieux comme ça. Et pour l’atterrissage ? On lève les jambes, bien tendues. Allez, on répète une dernière fois sur terre avant d’enfiler le baudrier, le casque et le masque. Puis, c’est parti. Voici les directives données, et bien que je sois pas risque averse, je ne m’amuserai pas à y déroger. En avant toutes direction ce petit avion que j’aperçois au loin, un cessna si je ne m’abuse. Ce coucou qui nous élèvera très bientôt à plusieurs kilomètres au dessus de nos têtes.

1000 mètres, 1500, 1800, … 3000 mètres. Le pilote nous fait signe de soulever la bâche en plastique qui fait office de porte. Nous étions cinq jusqu’alors : le pilote, deux instructeurs et nous deux, cette inconnue et moi-même, qui nous apprêtons à sauter. Désormais, nous ne sommes plus que trois. Le pilote, Jon, et moi. Jon, c’est cet homme charmant, à la cool, cherchant constamment cette sensation de vide et qui s’apprête à me la faire partager.

Le pilote nous fait signe, plus de retour en arrière. Les cinq premières secondes, mon cerveau est comme givré. Absent. Inconscient. Une sensation étrange, glaçante. et c’est au moment où Jon me tape sur les épaules pour que je déploie mes bras, que je reviens soudain à la réalité. Les 30 secondes de chute libre en paraissent 10. La chaîne de montagnes se découpe sous mon regard ébahi, et j’aperçois le Mont Blanc au loin.

Survoler les cieux

Un coup sec me coupe dans ma rêverie. Je me sens freinée violemment. Tout mon corps est soudainement tiré, j’ai l’impression d’être une marionnette. Le baudrier me scie l’intérieur des cuisses, et c’est alors que je comprends que le parachute vient d’être ouvert. Jon et moi pouvons à nouveau communiquer.

Nous virevoltons dans le ciel, j’ai la tête qui tourne. La terre se rapproche à toute vitesse, et vient le moment de rallumer le cerveau pour l’atterrissage. Nous glissons doucement sur le sol, et la voile du parachute vient se poser délicatement à nos côté. Ça y est, c’est fini. Déjà. 3000 mètres en 6 minutes.

Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : vous aussi lâchez prise, et venez prendre de la hauteur, parce qu’il n’y a rien de plus excitant. Et évitez de fermer les yeux comme Laurent Lafitte dans Nous finirons ensemble, ce sera quand même mieux.



Ciel d’Aventure

Un grand merci à Ciel d’Aventure, qui m’a permis de vivre une expérience unique, avec une équipe d’accompagnateurs très professionnels et qualifiés. Ils sauront vous mettre en confiance, comme ils l’ont fait avec moi. Merci tout particulièrement à Bernard Cétier, fondateur de Ciel d’Aventure qui m’a très bien accueillie, ainsi que Jon, qui a partagé sa passion avec moi.

N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site internet de Ciel d’Aventure, et retrouvez tous les lieux où sauter, ainsi que les dates disponibles.

Tarifs : Un saut en tandem : 269,00€ - Option vidéo portrait : 79€

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