Les petites activités

On vous emmène à Lyon en mode incognito !

Publié le
25/2/2024

On vous emmène à Lyon en mode incognito !

Se lancer le défi de parcourir les rues lyonnaises sans mettre le nez dehors ? C’est bizarre, certes, mais possible. Lyon regorge de passages couverts et de traboules, qui constituent le patrimoine culturel, historique et architectural de la ville. Alors, enfilez votre imper et vos jumelles, on vous emmène inspecter ces recoins cachés !

UN PEU D’HISTOIRE POUR VOTRE CULTURE

Leur appellation, qui peut prêter à sourire, vient en réalité du nom latin « transambulare ». Au cas où vous ne seriez pas bilingue en latin, cela signifie « circuler à travers ». C’est bien là la fonction principale des traboules. Il s’agit en effet de passages aménagés dans des cours d’immeuble. Empruntez-en une, et vous pourrez passer d’une rue à une autre rapidement et sans même vous en rendre compte. Magique, non ?

Véritables passages secrets, les traboules font partie du patrimoine historique de la ville depuis des centaines d’années, et attirent aujourd’hui bon nombre de visiteurs. Au total, on compte plus de 400 traboules dans la ville, concentrées essentiellement dans le Vieux-Lyon, mais aussi à Croix-Rousse et sur la Presque-Île. Et même si beaucoup sont aujourd’hui condamnés, il est encore possible d’emprunter ces chemins de charme à certains endroits. Encore faut-il les trouver…

Vous vous souvenez du IVème siècle ? Nous, oui. Et on se souvient surtout du début de la construction des traboules dans toute la ville. Elles servaient alors aux habitants du bas de la colline de Fourvière pour s’approvisionner en eau dans les puits. Au fil des siècles, leur utilité a évolué en même temps que les besoins des habitants. De routes servant au commerce et à l’approvisionnement en ressources, elles sont devenues lors de la Seconde Guerre mondiale des cachettes privilégiées des résistants. De manière plus générale, les traboules ont eu à plusieurs reprises cette utilité au cours de l’histoire. Au XIXème siècle, elles ont notamment servi à l’organisation lors de la Révolte des Canuts. Si elles n’ont plus aujourd’hui de véritable raison d’être pratique, elles n’en sont pas moins emblématiques de la ville, et sont d’ailleurs inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Chaque année, des millions de personnes se déplacent pour découvrir ces lieux empreints d’histoire.

LES INCONTOURNABLES

Parmi les centaines de traboules de la ville, certaines se remarquent plus que d’autres, et sont à découvrir absolument.

LA LONGUE TRABOULE

Située dans le Vieux-Lyon, la longue traboule porte bien son nom : traversant pas moins de 5 cours d’immeubles et 4 bâtiments, elle est la plus longue de la ville. Vous pourrez ainsi passer de la rue de Bœuf à la rue Saint-Jean en quelques minutes, à l’image du Poudlard Express.

LA TRABOULE DE LA TOUR ROSE

Comment passer dans la rue de Bœuf sans faire un arrêt par la traboule de la tour rose ? Siituée dans le Vieux-Lyon, cette traboule abrite l’une des plus belles architectures lyonnaises : la Maison du Crible. Édifié au XVIème siècle, l’immeuble est particulièrement remarquable, orné d’une tour couleur ocre qui lui a valu son surnom de « tour rose ». Et pour les gourmands, la tour rose abrite aujourd’hui le restaurant Food Traboule, mélangeant ainsi tradition architecturale et art culinaire.

LA COUR DES VORACES

Cette fois-ci au cœur de Croix-Rousse, la Cour des Voraces est une cour d’immeuble portant sur sa façade un escalier de six étages. Très discrète, elle relie la place Colbert à la montée Saint-Sébastien et à la rue Imbert-Colomès. D’après les hypothèses, son nom viendrait directement d’un groupe d’ouvriers canuts particulièrement actifs lors de la Révolte des Canuts au XIXème siècle.

LE PASSAGE DES IMPRIMEURS

Cette traboule de la Presqu’Île est l’une des plus empruntées et dynamiques de la ville. Située entre la rue Mercière et le Quai Saint-Antoine, elle servait autrefois aux imprimeurs pour gérer leurs stocks et approvisionnements. Elle est aujourd’hui animée par de nombreux bouchons lyonnais, ce qui la rend particulièrement vivante.

Il y a bien sûr une multitude d’autres traboules emblématiques à visiter à Lyon. Synonymes de charme, mais aussi de mystère, les traboules lyonnaises sont de véritables institutions de la ville. Toutes possèdent une histoire singulière et méritent d’être explorées par votre œil expert !

Votre Titre

RDV dans

Partage cet article sur les réseaux !
Axelle
25/2/2024
5 min de lecture

A lire aussi...

AccueilLes petites activitésOn vous emmène à Lyon en mode incognito !
Les petites activités

On vous emmène à Lyon en mode incognito !

Publié le.

On vous emmène à Lyon en mode incognito !

Se lancer le défi de parcourir les rues lyonnaises sans mettre le nez dehors ? C’est bizarre, certes, mais possible. Lyon regorge de passages couverts et de traboules, qui constituent le patrimoine culturel, historique et architectural de la ville. Alors, enfilez votre imper et vos jumelles, on vous emmène inspecter ces recoins cachés !

UN PEU D’HISTOIRE POUR VOTRE CULTURE

Leur appellation, qui peut prêter à sourire, vient en réalité du nom latin « transambulare ». Au cas où vous ne seriez pas bilingue en latin, cela signifie « circuler à travers ». C’est bien là la fonction principale des traboules. Il s’agit en effet de passages aménagés dans des cours d’immeuble. Empruntez-en une, et vous pourrez passer d’une rue à une autre rapidement et sans même vous en rendre compte. Magique, non ?

Véritables passages secrets, les traboules font partie du patrimoine historique de la ville depuis des centaines d’années, et attirent aujourd’hui bon nombre de visiteurs. Au total, on compte plus de 400 traboules dans la ville, concentrées essentiellement dans le Vieux-Lyon, mais aussi à Croix-Rousse et sur la Presque-Île. Et même si beaucoup sont aujourd’hui condamnés, il est encore possible d’emprunter ces chemins de charme à certains endroits. Encore faut-il les trouver…

Vous vous souvenez du IVème siècle ? Nous, oui. Et on se souvient surtout du début de la construction des traboules dans toute la ville. Elles servaient alors aux habitants du bas de la colline de Fourvière pour s’approvisionner en eau dans les puits. Au fil des siècles, leur utilité a évolué en même temps que les besoins des habitants. De routes servant au commerce et à l’approvisionnement en ressources, elles sont devenues lors de la Seconde Guerre mondiale des cachettes privilégiées des résistants. De manière plus générale, les traboules ont eu à plusieurs reprises cette utilité au cours de l’histoire. Au XIXème siècle, elles ont notamment servi à l’organisation lors de la Révolte des Canuts. Si elles n’ont plus aujourd’hui de véritable raison d’être pratique, elles n’en sont pas moins emblématiques de la ville, et sont d’ailleurs inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Chaque année, des millions de personnes se déplacent pour découvrir ces lieux empreints d’histoire.

LES INCONTOURNABLES

Parmi les centaines de traboules de la ville, certaines se remarquent plus que d’autres, et sont à découvrir absolument.

LA LONGUE TRABOULE

Située dans le Vieux-Lyon, la longue traboule porte bien son nom : traversant pas moins de 5 cours d’immeubles et 4 bâtiments, elle est la plus longue de la ville. Vous pourrez ainsi passer de la rue de Bœuf à la rue Saint-Jean en quelques minutes, à l’image du Poudlard Express.

LA TRABOULE DE LA TOUR ROSE

Comment passer dans la rue de Bœuf sans faire un arrêt par la traboule de la tour rose ? Siituée dans le Vieux-Lyon, cette traboule abrite l’une des plus belles architectures lyonnaises : la Maison du Crible. Édifié au XVIème siècle, l’immeuble est particulièrement remarquable, orné d’une tour couleur ocre qui lui a valu son surnom de « tour rose ». Et pour les gourmands, la tour rose abrite aujourd’hui le restaurant Food Traboule, mélangeant ainsi tradition architecturale et art culinaire.

LA COUR DES VORACES

Cette fois-ci au cœur de Croix-Rousse, la Cour des Voraces est une cour d’immeuble portant sur sa façade un escalier de six étages. Très discrète, elle relie la place Colbert à la montée Saint-Sébastien et à la rue Imbert-Colomès. D’après les hypothèses, son nom viendrait directement d’un groupe d’ouvriers canuts particulièrement actifs lors de la Révolte des Canuts au XIXème siècle.

LE PASSAGE DES IMPRIMEURS

Cette traboule de la Presqu’Île est l’une des plus empruntées et dynamiques de la ville. Située entre la rue Mercière et le Quai Saint-Antoine, elle servait autrefois aux imprimeurs pour gérer leurs stocks et approvisionnements. Elle est aujourd’hui animée par de nombreux bouchons lyonnais, ce qui la rend particulièrement vivante.

Il y a bien sûr une multitude d’autres traboules emblématiques à visiter à Lyon. Synonymes de charme, mais aussi de mystère, les traboules lyonnaises sont de véritables institutions de la ville. Toutes possèdent une histoire singulière et méritent d’être explorées par votre œil expert !

Publié le  

Consulter les guides
Abonnez-vous à la newsletter
Bien reçu ! Surveille ta boite de réception, la prochaine newsletter y apparaîtra !
Une erreur est survenue. Réessaye plus tard.