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Les meilleurs spots d’Urbex à Lyon

Publié le
13/1/2024

Crédits photo : Olivier Cretin

Amateurs & amatrices de sensations fortes ou simples curieux.ses, le Petit Paumé vous emmène visiter Lyon… sous un angle assez méconnu : l’Urbex. Immeubles abandonnés, usines désaffectées, notre ville regorge de secrets. C’est parti pour l’aventure !

L’Urbex, késako?

Contraction des termes “urban” et “exploration”, l’Urbex désigne l’exploration urbaine, donc la découverte de lieux construits par l’homme. Cette pratique englobe les visites de lieux abandonnés, cachés, difficiles d’accès… et souvent interdits. Catacombes, tunnels de métro, chantiers et lieux désaffectés; attention à ne pas vous faire attrapper. Le Petit Paumé se dédouane de toute responsabilité, mais n’allez quand même pas vous blesser !
Bon, prêt(e)s à explorer ?



L’Hôtel de Milan, vous n’y trouverez pas de Spritz


On vous en parlait déjà ici, c’est de loin le bâtiment le plus surprenant en termes d’exploration urbaine en terres lyonnaises. D’autant plus qu’il se trouve juste là, sous nos yeux, pendant que l’on sirote une bière sur les terrasses des Terreaux. Derrière le 8 place des Terreaux, justement; au premier étage, vous pourrez découvrir la somptueuse (bien que poussiéreuse) cour des loges de l’Hôtel… bâti il y a au moins trois siècles et fermé depuis plus de cent ans. Impressionnant.

L'Église du Bon Pasteur : un lieu sacré… sacrément flippant

Tiens tiens, celui là aussi on vous en avait parlé ! On quitte les Terreaux pour avancer dans les pentes de la Croix-Rousse. Direction une église abandonnée depuis les années 80. Et cette fois, le challenge est bien présent : barricades, panneaux d’interdiction, mais surtout entrée surélevée à plusieurs mètres du sol. Mais pourtant, certain(e)s y pénètrent facilement, au vu des tags qui recouvrent toutes les parois. Eh dites, jetez donc un oeil au clocher !

Crédits photo : Olivier Cretin

La ficelle des quoi? des MORTS ?!


Avis aux amateurs & amatrices de frousse, de chocottes, de chair de poule. Inauguré en 1900, c’était au départ un funiculaire reliant Saint-Paul dans le Vieux Lyon aux cimetières de Loyasse, en haut de la colline de Fourvière. Vous l’aurez peut-être deviné, le tunnel servait à transporter les cercueils jusqu’à leur ultime destination. Faute de rentabilité (tu m’étonnes), le funiculaire fut arrêté le 25 Décembre 1937, (et Joyeux Noël ! ). Le tunnel s’offre alors une seconde vie durant la guerre mondiale de 39 à 45, où il servira d’abri lors les bombardements. Et depuis, on murmure que certains s’y rendaient la nuit pour pratiquer des messes noires… brrr. Si depuis une lourde porte de métal boucle l’accès, quelques privilégié(e)s ont trouvé le moyen de la contourner.

L’usine de construction électrique Radielec : attention danger !


Dans le 7e arrondissement de Lyon, la vie semble s’être arrêtée. Là, un ancien atelier de tôlerie et chaudronnerie nommé Thivolet puis Radielec accueillait des dizaines d’employé(e)s qui s’activeront de 1912 jusque dans les années 1980, à la fermeture de l’usine. Aujourd’hui, le lieu est très vétuste et recouvert de tags, on le remarque à peine dans la jungle urbaine. D’ailleurs, vous êtes sûrement déjà passé(e)s devant en rentrant d’une soirée au Petit Salon : comme quoi, les trésors lyonnais sont parfois juste sous votre nez.

L’usine de dentelle mécanique Platel - Commarmond, un clin d’oeil aux canuts


Alors oui, pas de rapport direct avec les canuts, mais quand même, on reste dans la vibe tissus propre aux entrepreneurs lyonnais. En 1910, le maître tulliste (la classe) Platel installe ses ateliers à Villeurbanne et fabriquera nappes, tulles, et pièces uniques en dentelle, sur plusieurs générations. Aujourd’hui, le bâtiment est à l’abandon, et il y resterait encore des machines à tisser gigantesques, et bien d’autres objets appartenant à une autre époque. A la manière d’un musée, vivez un véritable voyage dans le temps. Mais attention, on touche avec les yeux !



Six pieds sous terre..aux ! Si vous avez encore soif d’aventure, on vous invite à vous perdre dans les galeries souterraines qui traversent notre chère ville. De véritables merveilles !

L’urbex, ce n’est pas qu’un jeu. C’est une pratique flirtant avec la légalité, mais surtout une passion pour les beaux bâtiments et l’histoire. Les dégradations et le non-respect des lieux visités est donc bien évidemment à proscrire. Sinon, au Petit Paumé, on ne vous filera plus tous nos secrets 🤐

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Axelle
13/1/2024
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Les meilleurs spots d’Urbex à Lyon

Publié le.

20/10/2020

Crédits photo : Olivier Cretin

Amateurs & amatrices de sensations fortes ou simples curieux.ses, le Petit Paumé vous emmène visiter Lyon… sous un angle assez méconnu : l’Urbex. Immeubles abandonnés, usines désaffectées, notre ville regorge de secrets. C’est parti pour l’aventure !

L’Urbex, késako?

Contraction des termes “urban” et “exploration”, l’Urbex désigne l’exploration urbaine, donc la découverte de lieux construits par l’homme. Cette pratique englobe les visites de lieux abandonnés, cachés, difficiles d’accès… et souvent interdits. Catacombes, tunnels de métro, chantiers et lieux désaffectés; attention à ne pas vous faire attrapper. Le Petit Paumé se dédouane de toute responsabilité, mais n’allez quand même pas vous blesser !
Bon, prêt(e)s à explorer ?



L’Hôtel de Milan, vous n’y trouverez pas de Spritz


On vous en parlait déjà ici, c’est de loin le bâtiment le plus surprenant en termes d’exploration urbaine en terres lyonnaises. D’autant plus qu’il se trouve juste là, sous nos yeux, pendant que l’on sirote une bière sur les terrasses des Terreaux. Derrière le 8 place des Terreaux, justement; au premier étage, vous pourrez découvrir la somptueuse (bien que poussiéreuse) cour des loges de l’Hôtel… bâti il y a au moins trois siècles et fermé depuis plus de cent ans. Impressionnant.

L'Église du Bon Pasteur : un lieu sacré… sacrément flippant

Tiens tiens, celui là aussi on vous en avait parlé ! On quitte les Terreaux pour avancer dans les pentes de la Croix-Rousse. Direction une église abandonnée depuis les années 80. Et cette fois, le challenge est bien présent : barricades, panneaux d’interdiction, mais surtout entrée surélevée à plusieurs mètres du sol. Mais pourtant, certain(e)s y pénètrent facilement, au vu des tags qui recouvrent toutes les parois. Eh dites, jetez donc un oeil au clocher !

Crédits photo : Olivier Cretin

La ficelle des quoi? des MORTS ?!


Avis aux amateurs & amatrices de frousse, de chocottes, de chair de poule. Inauguré en 1900, c’était au départ un funiculaire reliant Saint-Paul dans le Vieux Lyon aux cimetières de Loyasse, en haut de la colline de Fourvière. Vous l’aurez peut-être deviné, le tunnel servait à transporter les cercueils jusqu’à leur ultime destination. Faute de rentabilité (tu m’étonnes), le funiculaire fut arrêté le 25 Décembre 1937, (et Joyeux Noël ! ). Le tunnel s’offre alors une seconde vie durant la guerre mondiale de 39 à 45, où il servira d’abri lors les bombardements. Et depuis, on murmure que certains s’y rendaient la nuit pour pratiquer des messes noires… brrr. Si depuis une lourde porte de métal boucle l’accès, quelques privilégié(e)s ont trouvé le moyen de la contourner.

L’usine de construction électrique Radielec : attention danger !


Dans le 7e arrondissement de Lyon, la vie semble s’être arrêtée. Là, un ancien atelier de tôlerie et chaudronnerie nommé Thivolet puis Radielec accueillait des dizaines d’employé(e)s qui s’activeront de 1912 jusque dans les années 1980, à la fermeture de l’usine. Aujourd’hui, le lieu est très vétuste et recouvert de tags, on le remarque à peine dans la jungle urbaine. D’ailleurs, vous êtes sûrement déjà passé(e)s devant en rentrant d’une soirée au Petit Salon : comme quoi, les trésors lyonnais sont parfois juste sous votre nez.

L’usine de dentelle mécanique Platel - Commarmond, un clin d’oeil aux canuts


Alors oui, pas de rapport direct avec les canuts, mais quand même, on reste dans la vibe tissus propre aux entrepreneurs lyonnais. En 1910, le maître tulliste (la classe) Platel installe ses ateliers à Villeurbanne et fabriquera nappes, tulles, et pièces uniques en dentelle, sur plusieurs générations. Aujourd’hui, le bâtiment est à l’abandon, et il y resterait encore des machines à tisser gigantesques, et bien d’autres objets appartenant à une autre époque. A la manière d’un musée, vivez un véritable voyage dans le temps. Mais attention, on touche avec les yeux !



Six pieds sous terre..aux ! Si vous avez encore soif d’aventure, on vous invite à vous perdre dans les galeries souterraines qui traversent notre chère ville. De véritables merveilles !

L’urbex, ce n’est pas qu’un jeu. C’est une pratique flirtant avec la légalité, mais surtout une passion pour les beaux bâtiments et l’histoire. Les dégradations et le non-respect des lieux visités est donc bien évidemment à proscrire. Sinon, au Petit Paumé, on ne vous filera plus tous nos secrets 🤐

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