Les récits qui animèrent le trajet retour en voiture mirent en évidence deux éléments remarquables : l’intérêt de l’imposant fort qui servait de terrain de jeux et l’héroïsme total des narrateurs. Un collègue et adversaire, dont je tairai le nom afin qu’il n’émerge point du légitime anonymat où le maintient son indigence, prit la parole : « Heureusement que ton lanceur était plus puissant que le mien, tu n’aurais jamais capturé notre drapeau sinon. - Manfred, lui dis-je, vous étiez moins organisés, voilà tout. »

Avec les copains, on aime bien se tirer dessus. Un peu comme les Ricains mais avec des billes ! Sur ce terrain carré, divisé entre une forêt accidentée et une superbe structure en bois composée de tours et passerelles, nous trouvons notre bonheur. Selon les scénarii, nous buttons des zombies ou canardons le VIP. Pour autant, ne croyez pas que c’est l’anarchie ! Mickaël arbitre les parties avec un œil avisé, tout comme le sont ses précieuses indications. Only Paintball, you are my one and only.