Voilà plus de vingt ans que le Liban a un pied-à-terre dans le 7ème. Dommage qu'en termes de quantité comme de qualité, à côté de l'entrée, le plat n'ait pas été à la hauteur.

Mezzé = houmous + caviar d'aubergine + dolma + poulet mariné = surprenantKefta = pomme de terre + viande hachée = fondantMoussaka = bœuf + aubergines = intenseMenu = mezzé + kefta ou moussaka = 19€

« Dernier appel pour les passagers à destination de Beyrouth. » Le capitaine vous accueille à bord de Meza, en grande forme et avec de nombreuses blagues. Optez pour le menu du jour et l'avion est prêt à décoller. Commencez par une assiette de délicieux mezzés avec notamment hoummous, taboulé ou warak enab. Dégustez une moussaka faite maison et digérez le tout avec un thé accompagné de gâteaux typiques. Voilà une enseigne qui vous livre un très bel et simple aperçu du Liban, bon vol !

Je suis une grande pessimiste. Alors quand j'entre chez Meza et que je suis accueillie comme rarement par une serveuse très sympathique, je me dis que la cuisine doit forcément être médiocre. Mais les mezzés arrivent en entrée et c'est délicieux. Mmmh, les plats vont être moyens, c'est sûr. Et non, la moussaka m'enchante et je ne suis même pas déçue par le dessert accompagné de son thé ! Il va me tomber un truc dessus pendant que je rentrerai chez moi là...

Il y a des restaurants où l'on ne sait pas si l'on vient pour l'ambiance ou pour l'assiette. Chez Meza on vient pour les deux. Le patron est la définition même de l'affabilité. Il prend le temps de vous installer, de vous guider dans son menu et sa carte des vins. Il reviendra vous voir plusieurs fois pour s'assurer que tout va vraiment bien et pour glisser une petite blague. Sinon, l'assiette de mezzés est à tomber et la salade de fruits divine. Il s'agirait de ne pas les oublier quand même...

Vous n'avez pas vu le film Caramel ? Le Meza vous offre une séance de rattrapage. La serveuse nous rappelle ces femmes si souriantes qui papotent dans une mélodie harmonieuse. On entend l’humour des amies dans les blagues de Monsieur Moussaoui. On revoit les couleurs du caramel dans le poulet aux amandes et le riz à la cannelle. On ressent la chaleur et la jovialité de Beyrouth dans le parfum de fleur d'oranger et au détour des mezzé et bakalwa.

Quand je suis arrivé à Meza, j’étais en couple. J’en suis sorti seul. Repu, un peu enivré, mais seul. J’ai des sentiments mêlés. D’un côté, c’est vrai que la cuisine était bonne. Le service aussi, j’ai rarement été accueilli avec autant de chaleur et de bienveillance. De l’autre, je l’aimais bien, ma copine. Cela dit, comment lui en vouloir ? Moi aussi, à sa place, j’aurais sans doute craqué pour ce charmant Libanais et son délicieux houmous. Disons qu’on est quitte.

La Meza, c'est le restaurant qu’on aime présenter comme « notre trouvaille de Jean Macé ». Les produits y sont frais, fins et doux comme les couleurs pastel des murs. Le service impeccable concorde avec l’ambiance cosy des lieux. Côté cuisine, la moussaka est sublime et le houmous divin. Tous les mezzes se retrouvent dans une assiette aux saveurs harmonieuses. La gentillesse sans limite du patron complète le cadre en apothéose.

Méza ou le 3 en 1 de la cuisine libanaise : qualité, prix et service. Mais comme toutes les bonnes promos, il faut bien économiser sur quelque chose pour offrir de la qualité à des prix aussi discount : l’emballage et le choix. L’offre proposée se limite donc à une assiette découverte et la salle prend des allures standardisées. Ici pas le luxe ostentatoire des têtes de gondoles, plutôt la bonne affaire du bas de rayon.